Monthly Archives: avril 2016

Pie-grièche à tête rousse – Lanius senator – Woodchat Shrike

  • Ordre : Passériformes
  • Famille : Laniidés
  • Taille : 19 cm
  • Envergure : 26-28cm

La Pie-grièche à tête rousse est un oiseau très coloré, et donc facilement identifiable à sa calotte rousse et son masque noir. Présentant un dimorphisme sexuel, les femelles sont ainsi plus claires que les mâles. Leur dos est en effet gris-brun foncé et non noir. Cependant, les caractères de certains individus ne sont pas assez marqués pour distinguer leur sexe de façon certaine sur le terrain.

Pie-grièche à tête rousse (Espagne)
Pie-grièche à tête rousse mâle (Espagne)

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La Somone et sa mangrove

Vendredi 01 janvier 2016

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Dès les premières lueurs de l’aube, nous sommes sur la route direction l’embouchure de la Somone et sa réserve naturelle. Couvrant une superficie d’environ 700 ha, elle abrite une mangrove de type tropicale qui s’est développée derrière une flèche sableuse protégeant la végétation des assauts de l’océan atlantique. Contrairement aux mangroves équatoriales, les mangroves tropicales sont relativement pauvres en espèces végétales. Deux espèces de palétuviers sont dominantes, l’un appartenant au genre Rhizophora reconnaissables à ses racines échasses et l’autre à Avicennia avec ses pneumatophores qui sont des racines à géotropisme négatif (les racines poussent vers le haut !). Ces plantes ont développé des stratégies différentes afin d’assurer leurs échanges gazeux dans un environnement où le sol, due à une hydromorphie permanente,  est pauvre en oxygène.  Avicennia est pionnier et se développe en front de mer, suivi par Rhizophora et d’autres espèces.[/wc_column][/wc_row]

Sentier de découverte, La Somone, Sénégal
Sentier de découverte, La Somone, Sénégal

Ces écosystèmes sont soumis aux aléas climatiques tels que les précipitations. Les sécheresses persistantes depuis les années 1970 ont affecté ces formations végétales avec des formes rabougries chez les palétuviers voire leur disparition au profit de tannes. Les conditions édaphiques de ces écosystèmes sont propices à la formation de Pyrite, un sulfure de fer, connu aussi sous le nom d’or des fous … bref tout un monde à découvrir mais pour nous c’est principalement la gente ailée qui nous y a attirés.

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La migration des passereaux en Camargue

Résumé de deux week-end en Camargue principalement orientés vers la recherche des petits passereaux, période de migration oblige. C’est en effet autour des 15-20 avril que se font habituellement les bonnes journées de migration lorsque les conditions météos sont favorables. Bonne journée de migration signifiant de beaux effectifs de passereaux dans les buissons mais aussi une belle diversité d’espèces. Il n’est pas forcément utile d’être dès l’aurore à l’agachon dans les buissons. Si une partie des oiseaux atteignent nos rivages en fin de nuit, d’autres arrivent seulement quelques heures plus tard. Il faut donc laisser aux buissons le temps de se « charger » en migrateurs.

Plage de Camargue
Plage de Camargue

Nous profitons des premières lueurs du jour pour détailler les limicoles qui se rassemblent dans les lagunes et tables salantes côtières. C’est le moment de la frénésie alimentaire. Recherchant inlassablement dans la vase les moindres animalcules, ils sont sans cesse en mouvement. Sur le qui-vive, tous les groupes disséminés dans les vasières s’envolent à la moindre alerte. Bécasseaux minutes et variables sont les plus nombreux, tandis que les premiers Bécasseaux cocorlis de la saison font leur apparition. Les Goélands railleurs participent également au festin.

Goéland railleur, Camargue
Goéland railleur, Camargue

Goéland railleur, Camargue
Goéland railleur, Camargue

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Palmarin, dernier jour dans le Sine Saloum

Jeudi 31 décembre 2015

Dernier jour de l’année mais aussi dernier jour à fouler les terres du Sine Saloum. Encore une grande étape du voyage qui se clôture, la fin se rapproche. Toutefois, nous sommes attendus à notre prochain logement qu’en fin d’après midi et celui-ci se situe juste au nord de M’Bour, soit environ deux heures de route. Nous avons donc de la marge et allons en profiter pour explorer une dernière fois les zones humides du delta dans les environs de Palmarin. Nous faisons nos adieux au campement de la Palangrotte où nous avons passé d’excellents moments et quittons définitivement le village d’Ndangane. Nous reprenons la même route puis la même piste que la veille. Des Vautours dans les Baobabs (comme d’habitude !) mais cette fois-ci c’est du Rüppell, ça change !

Vautour de Ruppell, Sine Saloum
Vautour de Ruppell, Sine Saloum

Vautour africain, Sine Saloum
Vautour africain, Sine Saloum

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Les zones humides de Palmarin, Sine Saloum

Mercredi 30 décembre 2015

Depuis notre arrivée au camp de la Palangrotte, il y a maintenant trois jours, nous avons droit tous les matins à un réveil musical. Œdicnèmes du Sénégal, Vanneaux éperonnés et cerise sur le gâteau le chant d’un Engoulevent à longue queue qui a trouvé dans l’arbre juste au dessus de notre case, un perchoir parfait. Que ce soit le matin ou le soir, il vient s’y poser, chante quelques minutes, se fait houspiller par un voisin qu’il se met à poursuivre. Nous prenons quelques minutes ce matin pour l’enregistrer alors que le village se réveille.

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La balade en pirogue de la veille nous a fait découvrir le village de Djiffer et surtout son potentiel ornithologique. Les Sternes royales que nous avons observées à contre-jour ne nous ont pas laissés indifférents. Nous avons eu la chance d’en observer une sur les salins d’Hyères au mois de juin 2014 ce qui constituait seulement la deuxième mention française pour cette espèce. Nos observations furent alors lointaines et un peu frustrantes. Aujourd’hui, c’est nous qui avons fait le déplacement et nous sommes sur ses terres. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur cette espèce, d’observer son comportement, ses habitudes, les détails de son plumage … et si au passage on peut faire quelques photos, nous ne sommes pas contre !

Pour rejoindre Djiffer, il faut emprunter des pistes parfaitement carrossables, seule une petite portion goudronnée se trouve au nord de Ndangane, tout le reste ce n’est que plaisir de pourvoir rouler à l’allure que l’on souhaite afin de découvrir les paysages et les oiseaux. En traversant une belle forêt de majestueux Palmiers rôniers, nous prenons le temps d’écouter les chants des oiseaux. Ils sont bien actifs ce matin. Les Youyous du Sénégal et les Guêpiers de Perse sont les deux espèces que nous identifierons à l’oreille.

Palmiers, Sine Saloum
Palmiers, Sine Saloum

Palmiers, Sine Saloum
Palmiers, Sine Saloum

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