L’île de Rodrigues n’accueille qu’une seule espèce de mammifère indigène, et il s’agit d’une espèce endémique : la Roussette de Rodrigues (Pteropus rodricensis). L’envergure de cette grande chauve-souris peut atteindre 90 cm.
La famille des Phaethontidae ne compte dans le monde que 3 espèces de phaéton appelé également “paille-en-queue”. Ce sont de grands oiseaux pélagiques, élégants avec leur long prolongement caudal qui permet de doubler la taille de l’oiseau. Ils passent l’essentiel de leur vie à voler au dessus des océans qu’ils soient Pacifique, Atlantique ou Indien : Le Phaéton à bec…
15 octobre 2017. La fin de la saison approche à grands pas ! Mais les conditions sont optimales et un petit air d’été indien se fait sentir. Les brumes matinales se sont rapidement dissipées et nous avons droit à un beau soleil et une mer lisse. Nous prenons la direction du Cap Sicié avec l’équipe de Découverte du vivant. Il ne nous faut pas longtemps pour trouver les premiers animaux de la journée : des ailerons de dauphins et un souffle sont déjà repérés. Nous laissons les dauphins pour nous focaliser sur la baleine qui a rapidement disparu. Il n’y a plus qu’à patienter. Comme les fois précédentes, les rorquals se trouvent dans des zones de faible profondeur et celui-ci finit par ressortir dans notre dos. Nous l’avons dépassé. Demi-tour, mais le temps de revenir vers lui, il disparaît de nouveau. Pas facile ! Mais cette fois-ci nous avons mieux cerné son déplacement ce qui nous permet d’être mieux positionné la fois suivante. Malheureusement il ne restera pas longtemps en surface, un souffle et la sonde, même pas le temps de faire une image ! Cette baleine n’est pas trop coopérative ! Nous la laissons dans l’espoir dans recroiser une plus tard et prenons la direction des dauphins. Il s’agit de femelles et de jeunes ne témoignant pas d’intérêt pour le bateau. Dans ce cas là, pas la peine d’insister … Nous reprenons la direction du large et retombons, par hasard cette fois-ci sur notre baleine. C’est l’occasion de faire les premières images de la matinée : son dos étincelant dans le soleil. Ce sont d’ailleurs ces brillances qui permettent parfois de les repérer à grande distance.
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11 août 2016 : départ du petit village de pêcheurs de Pointe Diamble en début de matinée pour l’île aux Cocos, située au nord-ouest de l’immense lagon de Rodrigues. La traversée se fait à la voile, aidée du moteur si besoin, sur une embarcation traditionnelle. Nous filons sur les eaux turquoise peu profondes où affleurent régulièrement les coraux. Nous avions organisé notre sortie avec Marie-Paule Sakoury, gérante de la structure Eco-ballade. Leur démarche est adaptée à la démarche naturaliste telle que la nôtre et respectueuse de l’environnement, l’ambiance est agréable, que demander de plus 😉 ? Petit à petit, nous nous rapprochons des îlots coralliens de l’île aux Sables et l’île aux Cocos et commençons enfin à apercevoir des oiseaux qui étaient absents durant la traversée. C’est parti pour une journée au milieu des oiseaux marins !
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A seulement 1 km de la côte de Mahébourg, l’île aux Aigrettes, inhabitée, constitue une superbe réserve naturelle de 26 ha gérés par la Mauritian Wildlife foundation. L’accès y est réglementé mais des visites guidées y sont organisées. J’ai eu la chance de passer la journée sur l’île, accompagnée d’une guide spécialisée sur le projet de sauvegarde du Pigeon rose et qui m’a fait découvrir les secrets de cette île, véritable laboratoire pour la conservation de la biodiversité.
