Lundi 13 juillet 2015 (suite). Nous arrivons à la petite réserve de Nesseby en fin d’après-midi et c’est là que nous passerons la nuit. La météo est plutôt clémente et nous commençons par un tour sur le petit port de pêche digne d’une carte postale avec ses cabanes rouges et ses bateaux. Quelques eiders et les omniprésents harles. Un Lièvre variable se cache sous les grands séchoirs à poissons qui servent de perchoir aux grives et Goélands cendrés alarmant à notre approche.
Lundi 13 juillet (suite). Nous retournons à Tana puis direction le Varanger ! Vaste péninsule sauvage qui fait le bonheur des ornithos !
1er arrêt pour découvrir ce site magique : la réserve de Varangerbotn. Pour y accéder, il faut se rendre au petit musée sami d’où part un sentier menant à des observatoires donnant sur la fin du fjord. Particulièrement intéressant en période de migration et à marée basse pour les limicoles, il est cependant possible de faire de belles observations le reste du temps. Les oiseaux sont en effet nombreux à se concentrer dans cette zone abritée. Parmi les obs sympas aujourd’hui : deux immatures de Goélands bourgmestres, 2 Fuligules milouinans ainsi que quelques limicoles mais trop loin pour les photos, pensez à prendre votre longue-vue !
15 juillet : Nous quittons les rives de la rivière Tana. Direction Tana bru, le seul pont à des km à la ronde permettant de rejoindre l’autre rive de la rivière. Prochaine étape les hautes terres du Langfjorddalen. Enfin la mer !
Les arbres éparpillés laissent place à un paysage de toundra. De petites falaises en bord de route accueillent une nichée de Buse pattue. Les jeunes sont déjà pratiquement à l’envol et les adultes vont et viennent à la recherche de nourriture. Si l’année semblait prometteuse pour les lemmings, cela n’a pas duré et il n’en reste pas un seul ! En revanche, les campagnols sont innombrables !
15 juillet 2015 : Nous quittons Neljän Tuulen Tupa et continuons vers le nord. C’est ainsi que nous finissons par arriver à la frontière norvégienne, nous reculons d’une heure et les paysages changent. Ils deviennent moins sauvages, les foins sont fauchés et les habitations apparaissent. Les jardins sont bien entretenus, les pelouses tondues et diverses décorations assez kitch ornent chaque parcelle. Nous longeons la Tana, l’une des rivières les plus riches en saumons d’Europe. Les habitants construisent des barrages pour empêcher la remontée des poissons et le site des chutes de Storfossen est l’un des meilleurs sites de pêche du pays. Les conifères disparaissent peu à peu laissant place aux feuillus semblant se rabougrir à mesure que nous avançons vers le Nord.
Retour sur les côtes méditerranéennes et balades en mer autour des îles de Marseille. Pas d’observation de cétacés mais de nombreux oiseaux dont … 1 Macareux moine ! Et non, cette photo n’a pas été prise à Hornoya mais devant l’île du Frioul !
